Les prix de l'immobilier ancien pourraient augmenter de 1% et 3% l'an prochain, selon Laurent Vimont, président du réseau Century 21. Interview express.
Comment évoluent les prix de l'immobilier ancien en cette fin d'année ?
Au troisième trimestre, les prix de l'immobilier ancien ont augmenté de 0,65% par rapport à ceux du premier semestre, selon nos statistiques (voir dans "Les Echos" du 21 octobre, l'article intitulé "Logements anciens : les transactions reprennent et les prix se stabilisent"). Je ne dispose pas encore de l'intégralité des chiffres du quatrième trimestre, mais, la lecture des premières tendances marque une hausse des prix. C'est ce que nous constatons sur tous les marchés qui ont connu successivement les trois phénomènes suivants : un blocage des volumes, une baisse des prix et enfin une reprise des volumes.
Quelles sont vos prévisions pour l'an prochain ?
Je ne sais pas dire si la baisse des prix est définitivement enrayée. Mais, tant que les taux d'intérêt des prêts immobiliers seront inférieurs à 4% et que la hausse des prix restera modérée, le marché va retrouver ses volumes, ce qui risque d'alimenter cette tendance haussière, ou au minimum de corriger les baisses de prix importantes observées sur certains marchés. Pour 2010, une hausse comprise entre 1% et 3% est plausible.
Après à peine un an de baisse, les prix seraient à nouveau en hausse ? C'est contraire à toutes les prévisions des économistes et à tous les enseignements qu'ils ont pu tirer des précédentes crises de l'immobilier. Comment l'expliquez-vous ?
Les économistes ont raisonné en économiste, en occultant le caractère psychologique lié à tout achat immobilier. La pierre permet aux Français de se protéger de la crise. Contrairement à ce que nous aurions pu penser, le spectre du chômage n'a pas détourné les clients de leurs projets immobiliers. Bien au contraire. Ils nous disent que la meilleure façon de protéger leur famille, c'est d'acquérir un bien immobilier, tant qu'ils ont un emploi et donc tant qu'ils ont accès au crédit.
Par ailleurs, le marché immobilier français est un marché de pénurie, qui obéit à la loi de l'offre et de la demande. Nous constatons actuellement un gros déficit de logements dans l'ancien, avec, en face, une forte envie d'acheter, portée notamment par une démographie croissante. Il manque 500.000 logements en France, cela fait nécessairement monter les prix.
Comment évoluent les prix de l'immobilier ancien en cette fin d'année ?
Au troisième trimestre, les prix de l'immobilier ancien ont augmenté de 0,65% par rapport à ceux du premier semestre, selon nos statistiques (voir dans "Les Echos" du 21 octobre, l'article intitulé "Logements anciens : les transactions reprennent et les prix se stabilisent"). Je ne dispose pas encore de l'intégralité des chiffres du quatrième trimestre, mais, la lecture des premières tendances marque une hausse des prix. C'est ce que nous constatons sur tous les marchés qui ont connu successivement les trois phénomènes suivants : un blocage des volumes, une baisse des prix et enfin une reprise des volumes.
Quelles sont vos prévisions pour l'an prochain ?
Je ne sais pas dire si la baisse des prix est définitivement enrayée. Mais, tant que les taux d'intérêt des prêts immobiliers seront inférieurs à 4% et que la hausse des prix restera modérée, le marché va retrouver ses volumes, ce qui risque d'alimenter cette tendance haussière, ou au minimum de corriger les baisses de prix importantes observées sur certains marchés. Pour 2010, une hausse comprise entre 1% et 3% est plausible.
Après à peine un an de baisse, les prix seraient à nouveau en hausse ? C'est contraire à toutes les prévisions des économistes et à tous les enseignements qu'ils ont pu tirer des précédentes crises de l'immobilier. Comment l'expliquez-vous ?
Les économistes ont raisonné en économiste, en occultant le caractère psychologique lié à tout achat immobilier. La pierre permet aux Français de se protéger de la crise. Contrairement à ce que nous aurions pu penser, le spectre du chômage n'a pas détourné les clients de leurs projets immobiliers. Bien au contraire. Ils nous disent que la meilleure façon de protéger leur famille, c'est d'acquérir un bien immobilier, tant qu'ils ont un emploi et donc tant qu'ils ont accès au crédit.
Par ailleurs, le marché immobilier français est un marché de pénurie, qui obéit à la loi de l'offre et de la demande. Nous constatons actuellement un gros déficit de logements dans l'ancien, avec, en face, une forte envie d'acheter, portée notamment par une démographie croissante. Il manque 500.000 logements en France, cela fait nécessairement monter les prix.
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